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espace

Kim Sun Mi est une artiste polyvalente dont le travail oscille entre peinture, installation de fils tendus hors du cadre, performance et dimension sculpturale.  Sa formation, notamment à l’École des Beaux-Arts et dans des cursus d’arts plastiques en France, l’a amenée à développer un vocabulaire plastique où le lien, l’espace et l’invisible tiennent une place centrale. Au cœur de la démarche de Kim Sun Mi se trouve l’usage subtil et métaphorique du fil — souvent des fils très fins, prononcés par leur chromatisme ou leur tension dans l’espace. Ces fils, parfois blancs, parfois rouges ou d’autres couleurs contrastantes, sont incorporés dans ses œuvres peintes comme des « traits de relation » qui traversent la surface, franchissent les limites du cadre et établissent des connexions entre le visible et l’invisible.  Dans certaines pièces, le fil est inséré sous la surface ou tendu avec des clous, générant des volumes discrets et des projections lumineuses qui modifient la perception de la toile comme d’une installation. 

spirituel

L’histoire personnelle de Kim Sun Mi nourrit profondément son art. Un grave accident survenu durant son enfance — où elle frôla la mort — a façonné son rapport à la vie, à la lumière, à l’espace intérieur et à la vulnérabilité du corps.  Elle évoque souvent des zones de mémoire fragmentée, des refuges intérieurs ou des espaces de transition entre l’intérieur et l’extérieur, la conscience et l’inconscient.  Dans ses compositions, la teinte dominante, les textures délicates et la présence discrète mais déterminante du fil créent un dialogue intense entre silence et suggestion, retenue et éclat. Le fil est une représentation de la fragilité : celle de l’instant d’une émotion, la fragilité d’une harmonie, mais aussi celle d’une personnalité observant le monde avec les yeux de l’enfance.

couleur

La production de Kim Sun Mi s’inscrit à la croisée de la tradition coréenne (notamment le mouvement Dansaekhwa pour certains aspects de la monocouleur ou de la matérialité) et d’une sensibilité contemporaine ouverte à l’abstraction, à la conceptualisation et au geste minimaliste.  Ses œuvres ne se limitent pas à la simple surface picturale : elles deviennent des propositions spatiales, des équilibres de matière et de vide, des invitations à percevoir l’invisible. 

La galerie Magna Paris dirigée par Arnaud Pagnier, Emmanuel de Boisset et Rodrigue Naucelles, a fait le choix de donner un espace permanent à l’œuvre de Kim Sun Mi dans son catalogue. Ce positionnement renforce la mission de la galerie : agir comme une plateforme durable pour des artistes dont la voix est à la fois poétique, inventive et singulière.

Focus sur les artistes coréens 

Chae Sung Pil

Magna Gallery Paris, installée au 25 rue de Beaune, 75007 Paris, a choisi d’inscrire dans sa l’artiste coréen Chae Sung Pil dans une programmation permanente. L’œuvre singulière de cet artiste contemporain majeur se déploie à travers l’utilisation de la terre comme matériau principal. En travaillant cette matière originelle, à la fois humble et universelle, il construit un langage pictural unique renvoyant à la force des phénomènes naturels. Puissance et élégance des vagues, roches affleurant ou geysers : ses sujets monochromes délicatement composés selon une technique de plans superposés et de coulures, transcende les frontières culturelles et propose une expérience visuelle empreinte de spiritualité.

détail d'une oeuvre du coréen Chae Sung Pil

Né en Corée du Sud, Chae Sung Pil développe dès ses débuts un rapport intime avec la nature. Son geste artistique ne consiste pas seulement à représenter le paysage, mais à en capter la substance même. Pour cela, il collecte des terres qu’il transforme en pigments et qu’il mélange ensuite avec de l’eau, afin de créer des surfaces picturales d’une profondeur rare. Ces matières, patiemment préparées, sont appliquées en couches successives qui, une fois séchées, révèlent des reliefs, des transparences et des textures d’une intensité remarquable.

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la terre et le cosmos oeuvre de l'artiste coréenne Hoon Moreau

évocation

Cette démarche confère à l’œuvre de Chae Sung Pil une dimension à la fois poétique et métaphysique. Ses toiles évoquent des horizons lointains, des paysages en suspens, où la matière terrestre devient à la fois mémoire et projection. L’artiste ne cherche pas à fixer une image, mais à révéler le mouvement secret de la nature, sa transformation permanente. Chaque composition devient ainsi une méditation sur le temps, sur l’éphémère et sur notre lien profond avec les éléments.

émotion

La présence de Chae Sung Pil au sein de la Galerie Magna Paris témoigne de la volonté affirmée de ses directeurs, Arnaud Pagnier, Emmanuel de Boisset et Rodrigue Naucelles, de donner une place centrale à des artistes dont la démarche allie recherche fondamentale et quête d’une esthétique très personnelle. Leurs choix reposent sur une exigence intellectuelle, mais surtout sur la maîtrise technique servant la personnalité d’un univers. La galerie Magna affirme une sensibilité particulière à la poésie des matériaux, afin de proposer aux collectionneurs et aux passionnés d’arts asiatiques des expériences uniques, capables de nourrir à la fois la réflexion et l’émotion pure.

poésie

À travers ses œuvres et par une transposition poétique du réel, Chae Sung Pil nous invite à revisiter notre rapport au monde. La terre, élément fondateur de sa technique, devient ici symbole de mémoire et d’identité, mais aussi métaphore de la fragilité de notre environnement. En manipulant la matière, il met en lumière sa capacité à se transformer et à se réinventer, tout comme l’humanité est sans cesse appelée à se redéfinir. Ses compositions silencieuses, proches parfois du paysage, parfois de l’abstraction, ouvrent un champ d’interprétation infini où chacun peut projeter ses propres questionnements. Ceci étant dit, le questionnement n’est pas vu comme une fin en soi ; la beauté de l’image finie, ou plus précisément « aboutie » et servie par une technique parfaitement maîtrisée, reste la véritable finalité.

Reconnu sur la scène internationale et particulièrement en France ou il réside, Chae Sung Pil a présenté ses œuvres dans de nombreuses institutions et musées, confirmant la portée universelle de son travail. Sa présence permanente au sein de la Galerie Magna, au 25 de la rue de Beaune à Paris ainsi que dans le hall du Mandarin Oriental Paris partenaire de la galerie, constitue une opportunité unique pour le public parisien de découvrir une démarche artistique profondément coréenne. 

portrait de l'artiste coréenne Hoon Moreau

Hoon Moreau

La galerie Magna Paris accueille dans son catalogue permanent l’artiste franco-coréenne Hoon Moreau, figure résolument hybride entre design, sculpture et poésie matérielle. En inscrivant son œuvre parmi ses références, la galerie confirme sa volonté de faire dialoguer des créateurs innovants, à la frontière entre l’art fonctionnel et l’expression pure, et d’offrir une visibilité durable à des démarches artistiques audacieuses.

matérialité

Hoon Moreau affiche un parcours unique : pendant près de vingt ans, elle a exercé comme cheffe de projet en architecture d’intérieur pour des musées, des palais, des hôtels de prestige et des résidences privées, ce qui lui a permis de nourrir une compréhension fine de l’espace, de la structure et de la matérialité.  C’est à partir de cette expérience qu’elle a progressivement orienté sa pratique vers la création artistique, mêlant mobilier sculpté, objets d’art et installations où la forme, la matière et la fonction s’entrelacent. 

espace

Hoon Moreau affiche un parcours unique : pendant près de vingt ans, elle a exercé comme cheffe de projet en architecture d’intérieur pour des musées, des palais, des hôtels de prestige et des résidences privées, ce qui lui a permis de nourrir une compréhension fine de l’espace, de la structure et de la matérialité.  C’est à partir de cette expérience qu’elle a progressivement orienté sa pratique vers la création artistique, mêlant mobilier sculpté, objets d’art et installations où la forme, la matière et la fonction s’entrelacent. 

force

L’univers de Hoon Moreau s’ancre dans une quête d’harmonie entre l’homme, la nature et l’espace. Ses œuvres sont porteuses d’une réflexion profonde sur la relation entre structure et vitalité, sur les forces invisibles qui traversent le monde — l’attraction, le mouvement, le temps —, ainsi que sur notre lien intrinsèque à l’environnement.  Son exposition « Attraction » organisée en 2025 par Rodrigue Naucelles, Arnaud Pagnier et Emmanuel de Boisset dans les locaux de Magna Galerie Paris en est une illustration : ses créations y fusionnent bois, métal et encre de Chine, dessinant des formes suspendues, des lignes dynamiques et des équilibres subtils entre force et délicatesse. 

La matière

La démarche de Hoon Moreau dépasse la simple dimension visuelle : elle est sensuelle et sensorielle, invitant le spectateur à ressentir la vibration d’une matière travaillée, à percevoir les jeux d’ombre et de lumière, les échos de surfaces polies ou rugueuses.  Chaque pièce dialogue avec l’espace qui l’accueille, modulant l’atmosphère et prolongeant la réflexion sur la nature de l’objet dans notre quotidien.

détail d'une oeuvre de Hoon Moreau

L’intégration de Hoon Moreau dans le référentiel permanent de la Galerie Magna Paris s’inscrit dans une stratégie éditoriale souhaitant offrir aux amateurs et aux collectionneurs un accès pérenne à des voix artistiques fortes. Sous la curation de Mignon Yu et la direction d’Arnaud Pagnier, Emmanuel de Boisset et Rodrigue Naucelles, la galerie affirme son rôle de passeur, de révélateur, capable d’inscrire des œuvres singulières dans le temps et sur la scène d’un dialogue culturel renouvelé entre la Corée et la France.

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Aeri Lee

Aeri Lee

Depuis 2025, la galerie Magna Paris valorise le travail de l’artiste coréenne Aeri Lee au cœur de sa programmation permanente comme une voix contemporaine et poétique de la peinture traditionnelle coréenne. En intégrant son œuvre dans son catalogue, Emmanuel de Boisset et ses associés Rodrigue Naucelles et Arnaud Pagnier, réaffirment leur engagement à faire dialoguer héritage et innovation dans un dialogue orient-occident polarisé par une longue quête esthétique. Et à offrir une visibilité nouvelle en France à des artistes déjà très réputés en Asie.

Née en 1969 dans la province de Gyeonggi, en Corée du Sud, Aeri Lee a suivi des études approfondies de peinture coréenne à l’Université pour femmes de Sookmyung, où elle a obtenu un B.F.A., un M.F.A. puis un doctorat en arts visuels.  Elle est également professeure invitée à Sookmyung. 

La pratique d’Aeri Lee est marquée par l’usage de matériaux traditionnels coréens — notamment le papier hanji (papier de mûrier), l’encre et la gouache qui sont au cœur de sa démarche artistique.  Elle est particulièrement reconnue pour ses représentations poétiques de la physalis (ou “lanterne chinoise” / “ground cherry”), plante riche en symboles dans la culture asiatique : bonheur, fertilité, réussite, relation entre cycles de vie et nature. 

La reconnaissance d’Aeri Lee est attestée par son important parcours d’expositions — nationales et internationales — ainsi que par ses collaborations avec des institutions et publications culturelles.  Ses distinctions — comme le Prix spécial du jury de l’Association des critiques d’art coréens (2013) ou le Prix de l’artiste supérieur du Grand concours des beaux-arts de Corée (2012) — témoignent de l’importance de sa contribution à la scène artistique coréenne contemporaine. 

Dans ses compositions peintes comme ses volumes, Aeri Lee tisse un lien subtil entre le visible et l’invisible : les physalis, souvent représentées avec des lignes fluides et des couleurs vives telles que les verts et oranges, évoquent la circulation de la vie et le cycle naturel des saisons.  Servie par une très belle technique, elle joue avec les transparences, les superpositions et une gestuelle délicate. L’encre se diffuse sur la feuille à travers plusieurs plans superposés, créant des harmonies visuelles et des effets d’optique où l’ornement devient méditation. 

La symbolique de la physalis occupe une place centrale : dans les traditions asiatiques, ce fruit est chargé de significations — il symbolise aussi bien la protection, l’abondance que le mystère —. Aeri Lee puise dans ce potentiel métaphorique pour déployer un univers visuel où chaque bague, calice et graine peut résonner avec des thèmes de la mémoire et particulièrement celle de l’enfance, de la pérennité de ces souvenirs et de la relation entre nature et humanité. L’œuvre d’Aeri Lee, par sa finesse, sa profondeur symbolique et sa résonance poétique, invite le spectateur à ralentir, à contempler, à réinventer sa relation à la nature et au temps. Le travail de l’encre sur le hanji, la présence silencieuse de la physalis répétée en motifs, la rigueur du geste et la légèreté des nuances inscrivent son langage plastique dans une méditation subtile.

La place offerte à Aeri Lee par Magna Gallery Paris joue un rôle stratégique auprès des amateurs, collectionneurs et curieux d’un monde asiatique élégant et délicat. Cette présence durable s’inscrit dans la politique éditoriale et culturelle de la galerie, portée par ses directeurs Arnaud Pagnier, Emmanuel de Boisset et Rodrigue Naucelles, soucieux d’offrir à cette artiste parfaitement contemporaine le rayonnement qu’elle mérite.


La Galerie Magna Paris, par son engagement au cœur du Carré Rive Gauche et son ambition de longue durée autour d’un art contemporain de qualité, vise à inscrire l’art qu’elle propose dans dans une recherche esthétique. Proposer des regards qui s’approfondissent, révéler des voix persistantes et tisser, à travers les œuvres, un pont entre les cultures asiatiques et française. Avec Aeri Lee, la galerie enrichit son horizon artistique coréen et affirme une orientation au sens propre du terme, résolument ouverte, sensible et exigeante.

portrait de l'artiste coréenne Aeri Lee

La Galerie Magna Paris est heureuse de mettre en lumière l’artiste sud-coréenne Kim Sun Mi, dont l’œuvre combine finesse conceptuelle, rigueur formelle et portée émotionnelle. En choisissant de représenter Kim Sun Mi, la galerie affermit sa volonté de dévoiler des voix coréennes puissantes, capables de dialoguer avec le temps et l’espace, et de toucher un public exigeant et curieux.

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Kim Sun Mi

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Plongez dans l’univers de l’art coréen contemporain et laissez-vous séduire par la force de son esthétique.

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